On sait que les hexagrammes sont rangés dans le Yi King, selon une séquence d'après laquelle l'hexagramme suivant est obtenu par retournement du précédent. Lorsque ce retournement ne change pas l'hexagramme, du fait de sa symétrie interne, la séquence est celle d'une mutation trait pour trait avec le suivant (en rouge dans le tableau ci-dessus). Or, si on dispose cette séquence des hexagrammes en ne faisant figurer qu'une seule fois les hexagrammes retournables, qui seront donc lus dans un sens puis dans l'autre, c'est-à-dire une première fois de bas en haut et une seconde fois de haut en bas, on aboutit alors à une série de 36 figures, divisibles en deux partie égales de 18, correspondant la première à 30 hexagrammes (1 à 30), la seconde à 34 hexagrammes(31 à 64). Cette disposition des hexagrammes, fréquente dans les ouvrages chinois, constitue sans doute la raison de la division du livre en deux chapîtres légèrement inégaux. |