retour vers la page précédente

monisme

?
retour vers la page précédente

.

glossaires de correspondances taosophiques
nihilisme [click]
monisme [click]
dualisme [click]
hermétisme [click]
click pour ennéagramme animé
click pour ennéagramme animé
click pour ennéagramme animé
click pour ennéagramme animé

 

9
celui qui sait qu'il ne sait pas
éduque le
8
celui qui sait qu'il sait
écoute le
7
celui qui ne sait pas qu'il sait
éveille le
6
celui qui ne sait pas qu'il ne sait pas
fuis le
confucius

 

correspondances respiration consciente syllogismes [click]
en orient ce qui est ...............en occident où est ?

réel / irréel

contracter
retour vers le sommaire
9
vieux yang
dièse
possible / impossible
expirer
retour vers le sommaire
8
jeune yin
quarte

certain / incertain

inspirer
retour vers le sommaire
7
jeune yang
quinte

probable / improbable

rétenir
retour vers le sommaire
6
vieux yin
bémol
    • yin symbolise ce qui entre dans la description
    • yang symbolise ce qui sort de la description

 

Son, Sens, Signe, Symbole
Diagrame mouvant de la perte de l'information

 

a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
q
r
s
t
u
v
w
x
y
z

action adéquate: action découlant de l’essence de l’individu, c’est-à-dire de son désir et de sa causalité interne. elle exprime l’autonomie et par conséquent la liberté véritable de cet individu.

affect: l'affect (affectus, qu'on traduit parfois par «sentiment») est une idée confuse par laquelle l'âme affirme une force d'exister de son corps, ou d'une de ses parties, plus ou moins grande qu'auparavant. il est à rapprocher et à distinguer de l'affection (affectio), qui n'est qu'une modification de la substance, ou de tel de ses modes. en pratique, l'affection se dit plutôt du corps; et l'affect, de l'âme. les trois affects fondamentaux sont le désir, la joie et la tristesse.

âme (anima): chez descartes, principe substantiel lié au corps et formé de l’entendement et de la volonté; elle est indépendante du corps et immortelle. spinoza n’emploie pas ce terme pour désigner l’individu humain singulier : il utilise le terme mens (esprit).

amour: pour spinoza, joie accompagnée de l’idée de sa cause (et non pas: union avec l’objet aimé). le plus haut amour, qui peut être partagé par tous, est l’amour intellectuel de dieu. il résulte de la connaissance adéquate de la nature comme unité et infini.

appétit (appetitus): identique au désir (cupiditas) et donc à l’effort pour exister (conatus). une intention, chez celui qui parle, fait préférer appétit (s’il songe au corps) ou désir (s’il songe au corps et à l’esprit).

athéisme: système du monde sans créateur et, par conséquent, sans «père», ni «juge», ni «monarque», c’est-à-dire sans dieu personnel.

attributs: ce que l'entendement perçoit d'une substance comme constituant son essence. il existe une infinité d'attributs, mais nous n'en connaissons que deux: la pensée et l'étendue.

béatitude : état suprême de la joie. parfaite, elle n’est plus susceptible d’accroissement. elle est, comme joie souveraine, le «bien» que recherchait le philosophe au début de sa méditation. elle n’est pas la «récompense» de la vertu, mais la vertu elle-même. elle est à la fois liberté, salut et satisfaction intérieure.

bien: tout objet poursuivi par le désir; et celui-ci est la source de la valeur de ce bien. le philosophe recherche un bien «véritable» qui sera d’abord l’utile propre, puis la béatitude.

bonheur: c’est la félicité (felicitas) recherchée par tout homme et aussi par le philosophe. il est d’abord la joie active, puis, à son sommet, la béatitude.

cause: tout événement produit un effet et est donc une cause, en même temps qu'il a une cause. mais les séries causales n’agissent que dans le cadre de l'attribut auquel elles appartiennent : les idées produisent des idées et agissent sur des idées (attribut pensée), les corps et leurs modifications produisent des modifications et agissent sur les corps (attribut étendue).

cause adéquate: celle qui, au coeur de l’action humaine, est suffisamment complète pour rendre compte de ses effets par elle seule. la cause inadéquate est partielle et tronquée (de même que l’idée inadéquate, confuse et tronquée).

conatus: l'effort par lequel chaque chose tend à persévérer dans son être. il est donc la puissance d’exister (vim existendi) et l’essence même du désir.

concaténation: imbrication des divers ordres de réalité, les uns dans les autres (un mode dans son attribut, puis dans la substance). et aussi: enchaînement linéaire et indéfini des causes et des effets. l’ensemble forme un univers étroitement structuré.

contingence: caractère de ce qui pourrait, sans contradiction, exister ou ne pas exister.

corps: mode fini de l’attribut étendue. il est composé de parties dont les actions internes et réciproques sont constantes, formant ainsi un individu stable. le corps humain est l’objet de l’idée constituant l’esprit humain.

désir: mouvement concret fondé sur le conatus et par lequel l’individu poursuit des biens qui accroîtront sa puissance d’exister, c’est-à-dire sa perfection et son être. un tel accroissement produit la joie (et ses dérivés) ; sa réduction produit au contraire la tristesse (et ses dérivés). le désir est l’essence de l’homme.

dieu: nom donné par spinoza à la substance infinie (être) en tant qu’elle est constituée par un nombre infini d’attributs infinis. dieu est donc la nature elle-même. ce terme (dieu) est équivalent au terme vérité.

droit: possibilité légitime d’accomplir une action. la puissance de fait des individus définit et légitime leur droit de nature (ou droit naturel), tandis que leur puissance délimitée réciproquement, par les individus contractant un pacte social, définit le droit civil.

dualisme: conception du monde qui affirme que celui-ci est constitué de deux éléments distincts agissant réciproquement ou unilatéralement l’un sur l’autre (dieu et le monde créé ; l’âme et le corps ; le principe du bien et le principe du mal ; la lumière et les ténèbres),

esprit: idée du corps constituant « l’esprit humain ». c’est donc un mode fini de l’attribut pensée («âme»).

étendue: l’un des deux seuls attributs qui nous soient connus (c’est la matière).

éternité: toute différente de l’immortalité de l’âme (platon, descartes), l’éternité est la permanence d’une essence générale ou individuelle indépendamment du temps et du corps.

éthique: recherche philosophique (réflexive) des voies permettant d’accéder à la félicité dans l’existence. cette recherche définit donc des principes constants pour l’action et pour la connaissance. elle est distincte de la morale qui n’est qu’une pseudo-connaissance, toujours inadéquate, du "bien" et du "mal".

être: c’est l’existence même d’une réalité. si celle-ci est infiniment infinie, ce sera l’être (dit aussi substance, ou dieu, ou nature). si cette réalité est finie, ce sera un être (mode fini de l’étendue ou de la pensée, en fait un corps ou un esprit, c’est-à-dire une chose singulière).

eudémonisme: philosophie se proposant de définir le bonheur (eudaïmon) ainsi que les voies permettant d’y accéder (cf. platon, aristote, stoïciens, épicuriens, spinoza, etc.).

félicité (felicitas): le bonheur. spinoza utilise ce terme aussi bien pour les joies de la vie quotidienne ("utile propre") que pour la béatitude finale de l’itinéraire philosophique.

homme: réalité singulière, contingente, constituée par un corps et par l’idée de ce corps (esprit humain). l’existence d’un homme n’est pas logiquement nécessaire mais elle résulte du système des causes naturelles.

idée: concept conscient, activement formé par l’esprit (et non pas «image muette sur un tableau»). les idées n’agissent que sur les idées.

immanentisme:système philosophique où toutes les réalités sont données à l’intérieur du monde et pour lequel il n’existe qu’un seul monde. l’homme lui-même est à l’intérieur de celui-ci, il en est partie constituante.

index sui: par cette expression (signe et critère de soi), spinoza montre que la vérité d’une idée s’indique elle-même et n’a besoin d’aucun «signe» qui en justifierait la validité de l’extérieur (car il faudrait un signe du signe).

joie: c’est l’idée, la conscience, d’un accroissement de la puissance d’exister (le conatus). elle est, selon spinoza, l’un des trois affects fondamentaux (avec le désir et la tristesse) qui permettent de comprendre et de définir tous les affects. ceux-ci (tels l’amour ou la haine, l’orgueil ou l’humilité) ne sont que des formes dérivées, actives ou passives, de la joie ou de la tristesse.

liberté: elle n’est pas un acte de la volonté qui n’est qu’une faculté (entité abstraite, en fait inexistante). la liberté concrète est l’autonomie d’un individu, atteinte lorsque ses actions ne résultent que de causes internes (celles qui résultent de l’essence même de cet individu, c’est-à-dire de son désir).

modes: les modifications, ou affections, de la substance. les modes sont les choses singulières; ils existent toujours dans une autre chose, par le moyen de laquelle ils sont aussi conçus.

monisme: doctrine selon laquelle le monde est constitué par une seule et unique réalité dont seuls les aspects sont différents.

morale: principes de la conduite recherchant la «perfection» et la «vertu», mais commandés traditionnellement par la crainte (de la mort et des sanctions) et entraînant l’éloge de l’austérité et de l’humiliation. cette perfection et cette vertu devront donc être définies autrement pour être véritables. ce sera la tâche de l’éthique.

nature: ensemble de la réalité. elle est soumise à des lois déterminées, elle ne comporte aucune finalité et elle est infinie. totalement autonome et unique, elle comporte une infinité d’aspects différents dont deux nous sont connus parce qu’ils nous constituent directement ce sont la pensée et l’étendue, attributs de la substance, qui est dieu, c’est-à-dire cette nature même.

nécessité: lien logique entre deux essences ou entre une essence et son existence, lorsque l’une ne peut être rationnellement conçue sans l’autre. le déploiement existentiel des conséquences nécessaires est le déterminisme. les lois de la nature découlent nécessairement de l’essence de la substance.

ontologie: partie traditionnelle de la philosophie qui étudiait (notamment chez aristote) la nature de l’être (en tant qu’être, en général) et non sous tel ou tel aspect.

panthéisme: terme inventé après spinoza pour désigner commodément son système. doctrine selon laquelle dieu est toutes choses, ou en toutes choses.

parallélisme: terme non spinoziste. traditionnellement utilisé pour désigner, dans le système de spinoza, l’identité ontologique de la série des idées dans l’esprit, et de la série des événements dans le corps. ces deux séries sont dites parallèles parce qu’elles ne se croisent jamais et n’agissent pas l’une sur l’autre.

passions: non pas l’affectivité en général, mais les affects passifs (inadéquats, dépendants). la passion est donc, chez spinoza, la forme passive du désir. une action, au contraire, en est la forme active (affect actif). une joie passive est une passion, mais il existe une joie active, adéquate réfléchie, qui est une action. les passions expriment une servitude mais non un péché coupable ou un «vice de la nature».

pensée: l’un des attributs de la substance. en dieu elle est infinie. elle est une activité. ce qu’on appelle l’entendement infini de dieu (mode infini) est identique à la somme de tous les entendements humains finis. en l’homme, la pensée se saisit donc elle-même comme entendement, c’est-à-dire comme idée singulière et active, et comme idée d’idée (réflexion). le désir est de l’ordre de la pensée, encore confuse, mais il peut toujours devenir une connaissance (claire) par redoublement de l’idée du corps (ou conscience).

perfection: elle n’est pas un idéal inaccessible mais la plénitude réalisée d’une essence. la vertu, et donc la perfection, consiste donc à réaliser pleinement et effectivement sa propre essence.

sagesse: attitude sereine de l’homme libre, atteinte par la connaissance philosophique. elle est caractérisée par le sentiment d’être, et d’être éternel, cette conscience d’être étant permanente et active. elle est donc joie.

satisfaction (de soi): état de liberté et de béatitude, c’est-à-dire joie parfaite et sereine atteinte au terme de l’itinéraire philosophique de libération. elle implique le plein accord avec soi-même. elle est d’essence réflexive et intuitive à la fois.

science intuitive: c’est la connaissance du troisième genre (intuition immédiate du lien logique entre chaque chose et son attribut respectif comme infini). seule cette ultime forme de connaissance, qui rapporte toute chose à la substance une et infinie, conduit à «l’amour intellectuel de dieu» et par conséquent à la béatitude.

servitude: état de dépendance à l’égard des causes extérieures (action, ou causalité inadéquate). les passions produisent la servitude par leur passivité, non par leur essence affective liée au désir.

substance: ce qui est en soi et est conçu par soi. la substance existe nécessairement; elle est unique et absolument infinie; elle s'exprime dans l'infinité de ses différents attributs.

tristesse: état conscient de réduction, de diminution de la puissance existentielle du désir et du conatus. toutes les passions, passives, sont des formes dérivées de cette tristesse.

utile (propre): objet du désir correspondant réellement à ce désir, et donc à l’essence de l’individu qui le poursuit. il est donc spécifique et produit un réel accroissement d’être, cohérent et permanent.

vérité:ce n’est pas seulement l’accord de l’idée et de son objet extérieur: c’est aussi et surtout l’accord de cette idée avec elle-même, et l’évidence intérieure et immédiate d’une idée adéquate (index sui). les concepts «dieu» et « vérité» sont identiques.

vertu: non pas la pureté, ni l’austérité, mais l’action libre, fondée sur le désir et sur la réflexion. cette action, qui est une sagesse, consiste à être dans la joie et à se lier d’amitié avec d’autres hommes libres.

a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
q
r
s
t
u
v
w
x
y
z

 

contacts et recommandations bienveillantes