retour vers la page précédente
hermétisme
?
retour vers la page précédente

glossaires de correspondances taosophiques
nihilisme [click]
monisme [click]
dualisme [click]
hermétisme [click]
click pour ennéagramme animé
click pour ennéagramme animé
click pour ennéagramme animé
click pour ennéagramme animé

 

9
celui qui sait qu'il ne sait pas
éduque le
8
celui qui sait qu'il sait
écoute le
7
celui qui ne sait pas qu'il sait
éveille le
6
celui qui ne sait pas qu'il ne sait pas
fuis le
confucius

 

correspondances respiration consciente syllogismes [click]
en orient ce qui est ...............en occident où est ?

réel / irréel

contracter
retour vers le sommaire
9
vieux yang
dièse
possible / impossible
expirer
retour vers le sommaire
8
jeune yin
quarte

certain / incertain

inspirer
retour vers le sommaire
7
jeune yang
quinte

probable / improbable

rétenir
retour vers le sommaire
6
vieux yin
bémol
    • yin symbolise ce qui entre dans la description
    • yang symbolise ce qui sort de la description

 

Son, Sens, Signe, Symbole
Diagrame mouvant de la perte de l'information

 

a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
q
r
s
t
u
v
w
x
y
z

absolu, l' : l’ensemble de tout ce qui existe ou pourrait exister à tout niveau, dans tous les mondes et en tous temps, plus spécifiquement, la conscience et la compréhension qui existent à ce niveau et comprennent par conséquent le niveau d'intelligence le plus élevé possible.

alchimie : (1) le degré de raffinement d'une impression, la qualité d'énergie qui lui est associée. (2) une caractéristique de l'essence qui correspond à la capacité d'une personne à être sensible au niveau de raffinement des impressions.

alchimie : la masse accumulée ou l'effet d'une expérience directe ; en ce qui concerne l'éveil, l'être signifie plus spécifiquement la capacité d'une personne à faire l'expérience de sa propre vie et à y participer de manière consciente. dans l'enseignement de robert burton, cela équivaut à la capacité d'un étudiant à se rappeler lui-même.

attention divisée : un effort intentionnel s'attachant à être conscient d'au moins deux choses simultanément, par contraste avec l'identification, dans laquelle l'attention ne se concentre que sur une seule chose. plus spécifiquement, l'attention divisée fait parfois référence au rappel de soi vu comme effort visant à être simultanément conscient de son environnement et de soi-même dans cet environnement.

avidité : un trait caractérisé par une valorisation excessive accordée aux biens externes. cela entraîne les gens pourvus de ce trait à accumuler et à posséder des biens considérés comme précieux aux yeux d’autrui, afin d’affirmer leur propre valeur.

bon maître de maison : une personne qui accorde aux choses leur véritable valeur ; fait aussi référence aux valeurs soutenues par de telles personnes. les bons maîtres de maison font en particulier des efforts pour prendre soin d’eux-mêmes, de leurs affaires, de leur environnement et de leurs relations avec autrui.

centre de gravité : la tendance en essence à communiquer avec le monde principalement selon un ensemble d'attitudes qui caractérisent un centre spécifique et plus précisément, une partie de ce centre et même une subdivision de cette partie. les gens ont également une préférence pour leur centre de gravité par rapport à d'autres parties de la machine ; ils donnent priorité à ses besoins et tendent à réagir de son point de vue, que ce soit ou non approprié aux circonstances.

centre de gravité : les subdivisions des quatre centres inférieurs.

centre émotionnel : l'intelligence chez une machine humaine qui s'exprime par le biais de sentiments et d'émotions.

centre émotionnel : l'intelligence chez une machine humaine qui se manifeste comme pensée et raison.

centre instinctif : l’intelligence dans une machine humaine, qui contrôle ou se manifeste comme fonctions instinctives, telles que l’activité des sens, l’intuition, la croissance physique, la distribution d’énergie dans le corps, etc.

centre magnétique : la partie de la personnalité d’une personne qui est attirée par l’influence b et a le potentiel de l’amener finalement à rechercher une école menant à l’éveil et à l’influence c.

centre moteur : l’intelligence dans une machine humaine qui s’oriente dans l’espace et dirige ses mouvements externes.

centres : les différents cerveaux ou intelligences indépendantes qui existent chez un être humain. quatre de ces centres existent chez tous les gens : le centre instinctif, le centre moteur, le centre émotionnel et le centre intellectuel. chacun de ces centres se subdivise à nouveau en partie instinctive, motrice ou intellectuelle. ces parties se distinguent par le type d'attention qu’elles manifestent. les parties intellectuelles se caractérisent par un effort intentionnel pour maintenir et diriger son attention. les parties émotionnelles fonctionnent quand l'attention est absorbée et retenue. les parties motrices et instinctives fonctionnement automatiquement et sans attention particulière ; on y fait parfois référence comme aux parties mécaniques d'un centre. la division des centres existe à un niveau encore plus précis : chacune des parties ci-dessus décrite se divise en effet à nouveau en partie instinctive, motrice, émotionnelle et intellectuelle.

centres inférieurs : les centres instinctif, moteur, émotionnel et intellectuel auxquels on ajoute aussi parfois le centre sexuel.

centres supérieurs : le centre émotionnel supérieur et le centre intellectuel supérieur. le centre émotionnel supérieur est capable de percevoir les connexions entre toutes choses et c’est le siège de l’amour conscient et de la compassion. le centre intellectuel supérieur perçoit les lois qui gouvernent toutes choses et c’est le siège de la sagesse consciente.

choc conscient, premier : le rappel de soi, particulièrement lorsqu'il s'applique à être présent et à transformer les impressions. le terme est emprunté aux diagrammes de la nourriture des ouvrages de p.d ouspensky fragments d'un enseignement inconnu et la quatrième voie, dans lesquels cet effort est décrit comme le choc nécessaire pour initier la digestion des impressions.

choc conscient, second : la transformation des émotions négatives. le terme est emprunté aux diagrammes de la nourriture des ouvrages de p.d ouspensky fragments d'un enseignement inconnu et la quatrième voie, dans lesquels cet effort est décrit comme le choc nécessaire pour passer l'intervalle mi-fa de l'octave de digestion des impressions et l'intervalle si-do de l'octave de digestion de la nourriture.

chocs : en général, tout ce qui se produit au moment d’un intervalle d’une octave et entraîne que cette dernière continue avec, ou sans déviation et en particulier, les évènements qui interrompent l’état habituel d’une personne.

collin, rodney : etudiant de p.d ouspensky qui établit sa propre école au mexique suite à la mort d'ouspensky. ses livres (pas encore traduits en français), the theory of celestial influence, the theory of eternal life et the theory of conscious harmony, exercent une influence prépondérante sur la pensée de girard haven.

conscience morale : p.d ouspensky décrit la conscience morale comme facette émotionnelle de la conscience, et un état dans lequel une personne prend simultanément conscience de toutes ses émotions contradictoires vis-à-vis d'un sujet. on en fait souvent l'expérience comme sentiment de ce qui est l'action juste dans une situation donnée.

conscience : la capacité à utiliser son attention pour être conscient. la conscience peut se mesurer en termes de ce dont on est conscient, la durée pendant laquelle elle peut être soutenue et sa profondeur.

considération intérieure : le fait de considérer sa relation à autrui d’un point de vue qui place la personne en question au point central et considère les autres en relation avec ce centre. la considération intérieure mène à se préoccuper exagérèment de la manière dont on apparaît aux autres et dont ils réagissent à soi, au point de produire parfois un état de peur et de confusion paralysant.

considérer extérieurement : la pratique qui consiste à considérer sa relation avec les autres d’un point de vue qui place autant d’importance sur les autres que sur soi, point de vue qui en ce sens est extérieur à soi-même. spécifiquement parlant, il est ici fait référence au fait que, lorsqu’on pratique la considération extérieure, on a généralement plus de considération pour les autres.

cristallisation : le processus au cours duquel des caractéristiques psychologiques deviennent fixes et permanentes. une cristallisation juste ou correcte fait référence à quelqu'un qui a rendu ses centres supérieurs permanents en lui-même. une telle personne est devenue un être conscient. une cristallisation incorrecte fait référence à quelqu'un chez qui certains schémas de comportement mécaniques sont devenus fixes et incompatibles avec l'éveil.

député-intendant : un groupe de “ moi ”, plus grand que le “ moi ” observateur et plus petit que l'intendant, qui observe la machine et essaie de l'orienter avec le but de s'éveiller.

deuxième état : l’état ordinaire de conscience dans lequel la plupart des gens agissent et réagissent sans conscience ou avec peu de conscience d’eux-mêmes, c’est-à-dire, sans rappel de soi. pour cette raison, on appelle cet état le “ sommeil ”.

dominance : un trait pour lequel l'ordre et le contrôle constituent des préoccupations majeures. extérieurement, ce trait peut se manifester comme une certaine capacité à organiser et diriger les autres, intérieurement, il fait apparaître une personne comme réservée, pleine de contrôle sur elle-même et lente à l'action.

échelle : la capacité à considérer un évènement ou une expérience selon des perspectives plus vastes ou plus réduites. cette capacité s’avère particulièrement utile pour combattre l’identification. dans l’attente par exemple, d’une rencontre difficile, une personne peut porter son attention sur son environnement immédiat (dans lequel la rencontre ne se tient pas encore) ou essayer d’envisager la situation à l’échelle d’une année entière, ce qui la rendrait insignifiante. les centres supérieurs permettent à une personne d’utiliser de l’échelle en faisant l’expérience de la vie du point de vue des centres supérieurs, en comparaison desquels son existence ordinaire peut être perçue comme une illusion.

école consciente : une école à la tête de laquelle se trouve un être conscient.

école véritable : école consciente.

émotion positive : dans le système, une émotion du centre émotionnel supérieur. elle diffère des émotions de la partie positive du centre émotionnel par sa profondeur et son niveau de compréhension et aussi du fait qu’elle ne peut devenir une émotion négative.

émotions négatives : toutes les émotions telles que colère, jalousie, indignation, apitoiement et ennui qui sont de caractère négatif. il s’agit des tampons principaux utilisés par les traits et par la fausse personnalité pour empêcher les gens de voir et d’accepter leur situation objectivement. etant donné que les émotions négatives se basent toujours sur l’imagination et l’identification, il est possible de les éliminer à travers un travail sur soi long et difficile, et il s’agit de l’une des emphases principales de l’enseignement de robert burton.

en général, les impressions plus raffinées reflètent une énergie d'un niveau plus élevé et plus conscient ; elles possèdent un degré supérieur d'harmonie, de beauté et d'ordre. les métaux alchimiques plomb, cuivre, argent et or font référence à quatre niveaux différents d'alchimie.

en plus de ces quatre centres inférieurs, il existe également le centre sexuel, source d'énergie de qualité supérieure utilisée pour procréer, s'exprimer de manière artistique et s'éveiller au sens spirituel, ainsi que les deux centres supérieurs. le centre émotionnel supérieur et le centre intellectuel supérieur. ces centres supérieurs existent indépendamment de la machine et sont actifs dans les états supérieurs de conscience. ils constituent pour ainsi dire les fonctions de l'âme.

enseignement conscient : un enseignement guidé par un être conscient.

entêtement : un trait ancré dans des sentiments d’impuissance, qui s’expriment comme le désir de retenir ce qu’on a et de résister aux changements comme seule manière d’éviter d’être emporté par le flot des évènements.

essence : les qualités d'une machine humaine qui sont inhérentes à la naissance, telles que caractéristiques physiques, type de corps, centre de gravité et alchimie. faire l’expérience de son essence est souvent accompagné du sentiment d’émerveillement que ressentit un enfant. d’après l’enseignement de robert burton, l’essence peut être développée au-delà des limites de la machine humaine : lorsque l’essence est présente à elle-même tout en observant un objet au lieu d’être en état de fascination, elle mène à l’éveil de ses centres supérieurs.

état de conscience : le degré de conscience d’un homme à un moment donné, qui se mesure généralement en termes de premier, second, troisième et quatrième états.

être conscient : une personne qui a au moins atteint le niveau d'un homme numéro cinq et a donc créé en lui des corps supérieurs et développé un état de conscience ininterrompue indépendant du corps physique. le terme s'utilise au sujet d'êtres humains aussi bien avant qu'après la mort de leur corps physique.

être présent : la pratique qui consiste à porter attention à son environnement immédiat, interne et externe, sans imagination ni identification.

évolution : dans la quatrième voie, le processus de développement individuel vers des niveaux d’être supérieurs.

exercice de l’écoute : la pratique qui consiste à porter attention aux sons qui se produisent dans son environnement comme moyen d’être présent et de diviser l’attention.

exercice de mot : la pratique qui consiste à ne pas utiliser oralement un certain mot pour s’aider à être présent lorsqu’on parle.

exercice du regard : la pratique qui consiste à regarder un objet suffisamment longtemps pour être présent à cet acte de le regarder, puis, avant de commencer à produire des “ moi ”s à son sujet, à déplacer son attention vers un autre objet. généralement, on maintient son regard sur un objet pendant environ trois secondes.

fausse personnalité : l’idée imaginaire qu’une personne a d’elle-même, ainsi que tous les mécanismes psychologiques qui sont nécessaires pour protéger une telle vision. elle se développe au cours de l’enfance pour répondre au besoin pressant de recevoir l’approbation des adultes et pour permettre de se comporter de manière acceptable socialement ; elle se déploie néanmoins au-delà de son rôle original qui consiste à protéger l’essence et développe sa propre existence. au bout du compte, elle domine complètement la vie de la plupart des gens par le biais d’un réseau d’attitudes et de schémas de comportement qui sont contraires à leur vraie nature en essence.

fonctions : les centres, avec une emphase sur leur mécanicité plutôt que sur leur intelligence.

force active : première force : force qui est à l'origine d'un changement ou d'une action.

force contraire : seconde force, vue en tant que force qui oppose ou offre de la résistance à la première force.

force neutralisante : troisième force, avec une emphase sur son rôle pour résoudre la tension entre la première force et la seconde force.

force passive : seconde force, vue en tant que force sur laquelle travaille la première force.

forces supérieures : tout niveau d’intelligence et de conscience supérieur à l’homme. girard haven utilise plus particulièrement ce terme comme synonyme d’influence c.

forces, trois : les trois éléments ou types d’énergie qui doivent être présents avant qu’aucun changement ou action réelle ne puisse se produire. la première force, ou force active, initie l’action. la seconde ou deuxième force, également appelée force passive ou force contraire, constitue d’une certaine manière la résistance à la première force ; il peut par exemple s’agir de ce sur quoi la première force agit. la présence de la troisième force ou force neutralisante, permet à l’opposition entre les deux premières forces d’être résolue. elle est parfois perçue comme le support ou milieu sur lequel les deux autres forces agissent et d’autres fois comme facteur ou influence supplémentaire. les trois forces dans leur ensemble constituent une triade, et avant qu’il ne soit possible de parvenir au résultat souhaité, il est nécessaire de découvrir la triade correcte, soit la combinaison correcte de forces.

friction : en général, la lutte interne entre la partie d’une personne qui souhaite s’éveiller et les schémas de comportement mécaniques qui font obstacle à ce but. de manière plus spécifique, la friction fait référence aux évènements externes qui précipitent cette lutte, particulièrement lorsqu’une souffrance est en jeu.

homme numéro cinq : une personne dont le centre de gravité est dans le centre émotionnel supérieur. les hommes numéro cinq sont complètement objectifs envers eux-mêmes.

homme numéro deux : une personne dont le centre de gravité est dans le centre émotionnel. les hommes numéro deux sont dominés par ce qui leur plait et ce qui ne leur plait pas.

homme numéro quatre : une personne qui travaille à s’éveiller et qui se comprend suffisamment pour commencer à se séparer de son centre de gravité mécanique et pour le remplacer par un “ centre de gravité ” dans le travail. cela signifie que les hommes numéro quatre réagissent aux stimuli en relation avec leur but de s’éveiller plutôt qu’en rapport avec l’un de leurs centres inférieurs.

homme numéro sept : une personne qui est parvenue à tout ce qui est possible à un être humain d’atteindre. un homme numéro sept possède une unité complète et une volonté et une conscience indépendantes de toutes ses fonctions.

homme numéro six : une personne dont le centre de gravité est dans le centre intellectuel supérieur. les hommes numéro six se voient objectivement, ainsi que le monde qui les entoure.

homme numéro trois : une personne dont le centre de gravité est dans le centre intellectuel. la raison, la logique et les idées sont plus importantes pour les hommes numéro trois que pour les autres.

homme numéro un : une personne dont le centre de gravité est soit dans le centre moteur soit dans le centre instinctif.

identification : (1) l’état dans lequel toute l’attention d’une personne se concentre sur un objet unique à l’exclusion de toute autre chose ; l’antonyme de séparation. (2) la tendance, particulièrement de la fausse personnalité, à placer son identité dans des éléments extérieurs à son soi propre.

imagination : (1) l’état dans lequel l’attention d’une personne se tourne sur ce qui n’est pas présent, souvent à l’exclusion complète de sa conscience de l’environnement immédiat ; à l’opposé, être présent. (2) la condition qui consiste à croire que quelque chose qui n’est pas vrai est vrai, à laquelle la phrase “ être en imagination au sujet de.... ” fait référence.

impressions : en général, toute pensée, sentiment ou sensation ; de manière plus spécifique, les perceptions reçues à travers les cinq sens.

influence a : les influences reçues par une personne comme conséquence de sa vie sur la terre. en général, ces influences comprennent le désir de nourriture, d’un logement, de repos, de sexe, les relations avec ses parents, ses enfants, conjoints et amis, et l’influence de la société et de la culture. dans le monde moderne, ce type d’influence se refère plus spécifiquement aux désirs de possessions matérielles et d’un status social.

influence b : les influences reçues par une personne telles que religion et ésotérisme, qui n’ont pas directement trait à sa vie sur terre et portent son attention sur d’autres formes d’existence. ce type d’influence émane d’êtres conscients mais ne peut plus être qualifiée comme influence c dès qu’elle perd sa connexion directe avec une source consciente.

influence c : (1) l’influence directe d’êtres conscients. (2) etres conscients sans corps physique qui travaillent directement à aider les êtres humains qui s’efforcent de s’éveiller.

intendant : un groupe de “ moi ”, qui se développe à partir du député intendant, généralement capable d’observer la machine et de la contrôler en accord avec son but de s'éveiller.

intervalle “ mi-fa ” : le premier intervalle dans une octave ascendante, par exemple, l’intervalle entre la préparation de plans pour un projet et le commencement du travail véritable. en général, l’intervalle “ mi-fa ” est plus facile à dépasser que l’intervalle “ si-do ”.

intervalle “ si-do ” l’intervalle à la fin d’une octave ascendante, par exemple, l’effort à mener à bien un projet et à “ fermer la boucle ”.

intervalle : en général, le point d’une octave où le déroulement des évènements ralentit et où l’octave peut dévier. ce mot s’utilise plus fréquemment pour faire référence à des moments qui demandent un effort extraordinaire pour faire avancer un projet et aux moments de confusion et de doute qui caractérisent une perte de direction dans les efforts d’une personne à s’éveiller.

le processus de transmutation du plomb à l'or correspond à la transformation d'impressions grossières en impressions plus fines. cela peut s’opérer de manière externe au niveau de son environnement et de ses actions, de façon interne en développant sa sensibilité aux impressions de son essence, ou encore à un niveau psychologique en étant présent aux impressions, ce qui a pour conséquence d'en faire l'expérience plus complètement.

les centres et leurs subdivisions se divisent également en parties positive et négative. la partie positive affirme et encourage quelqu'un à faire l'expérience de ce qui lui semble bénéfique. la partie négative refuse et décourage quelqu'un de faire ce qui lui semble nocif ou dangereux.

lignes de travail, trois : travail sur soi-même, (première ligne), travail pour et avec les autres (seconde ligne) et travail pour son maître ou son école (troisième ligne). l’enseignement de robert burton met l’emphase sur le besoin d’équilibrer ces trois lignes.

loi d’octaves : une description de la manière dont chaque séquence d’évènements perd finalement sa force ou sa direction. egalement connue sous le nom de loi de sept, cette loi est représentée dans l’ennéagramme de gurdjieff et dans l’octave musicale, en mode majeur. dans cette dernière, chaque note correspond à un évènement de la séquence et les demi-tons entre mi-fa et si-do représentent les intervalles au cours desquels la progression d’un évènement à l’autre ralentit et une déviation ou interruption se produira à moins qu’un choc ne survienne en provenance de l’extérieur de l’octave elle-même. les octaves peuvent être ascendantes, c’est-à-dire provenir de manifestations plus mécaniques et limitées pour progresser vers des manifestions plus intentionnelles, conscientes et flexibles, ou descendantes, auquel cas elles démarreront par des notes plus conscientes et comportant un potentiel supérieur pour régresser vers des notes plus mécaniques et plus fixes.

lunatique : un trait basé sur l’incapacité à reconnaître la valeur relative des choses. il se manifeste comme une tendance à attacher trop d’importance à des détails relativement triviaux et trop peu d’importance à des facteurs véritablement significatifs.

machine, la : le corps physique et les quatre centres inférieurs qui le composent, du point de vue que toutes leurs activités se produisent de manière automatique et mécanique en réponse aux stimuli.

maître : les centres supérieurs, particulièrement du point de vue de leur capacité à observer et à diriger les centres inférieurs.

“ moi ”s : les pensées, émotions et sensations éphémères que l’on considère être l’expression de soi-même au moment où elles se produisent, tout particulièrement leur expression verbale par le biais du centre intellectuel. les gens ont une quantité innombrable de “ moi ”s souvent contradictoires, mais ils ne le remarquent habituellement pas.

“ moi ”s de travail : les “ moi ” qui rappellent à quelqu’un de faire des efforts pour faire avancer son travail sur l’éveil.

moi observateur : un petit groupe de “ moi ” qui observe la machine du point de vue du système ; c’est le commencement de l’observation de soi et la première étape de l’éveil.

monde 96, 48, 24, 12 et 6 : les différents niveaux du rayon de création en termes psychologiques, le monde 96 est le niveau de la fausse personnalité, le monde 48, celui de la vraie personnalité, le monde 24, celui de l’essence, le monde 12, celui du centre émotionnel supérieur et le monde 6, celui du centre intellectuel supérieur.

naïveté : un trait caractérisé par son incapacité relative à voir le mauvais côté des choses et le danger potentiel ou les conséquences négatives de ses actions.

négativité : toute expression négative dans l’un des quatre centres inférieurs, particulièrement lorsqu’elle est accompagnée d’une émotion négative. des postures négatives ou menaçantes, les plaintes et le commérage sont des exemples de négativité.

niveau d’école supérieur : fait référence à l’idée que même une fois qu’ils ne possèdent plus leur corps physique, les êtres conscients continuent à évoluer sous la direction d’êtres qui leur sont supérieurs.

niveau d’être : degré de conscience. les gens qui possèdent des niveaux d’être plus élevés sont plus conscients, plus éveillés que ceux d’un niveau d’être inférieur ; ils ont par conséquent une meilleure capacité à se rappeler eux-mêmes.

non-existence : un trait qui se caractérise par un manque de valorisation de soi-même et souvent par un manque relatif d’activité interne, ce qui entraîne une tendance à vivre à travers les autres.

observation de soi : la pratique qui consiste à être conscient simultanément de ses fonctions internes et de ses actions et de son environnement ; une dimension du rappel de soi qui implique d’être conscient des manifestations de sa machine.

octave ascendante : une octave qui progresse depuis un aspect plus mécanique du rayon de création vers un aspect plus intentionnel ou plus conscient, par exemple, des planches qu'on forme et assemble pour en faire une table. les octaves ascendantes se caractérisent par la nécessité d'un effort, particulièrement au niveau des deux intervalles.

octave descendante : une octave dans laquelle les manifestations passent d'une qualité plus consciente et flexible à une qualité plus rigide et mécanique, ce qui entraîne une perte de possibilités. les octaves descendantes ont leur propre inertie et demandent généralement peu d'effort externe. les invervalles se manifestent plus comme des carrefours où existe l'opportunité d'interrompre ou de faire dévier l'octave par le biais d'un choc externe que comme des carrefours où une énergie supplémentaire est nécessaire pour que l'octave continue.

octave : le terme s’utilise souvent pour faire référence à une activité ou à un projet pour rappeler sa connexion avec la loi d’octaves.

partie émotionnelle : la partie d’un centre qui fonctionne lorsqu’un effort est fait pour contrôler et diriger l’attention. il s’agit de la forme d’intelligence la plus haute de ce centre.

partie émotionnelle : la partie d'un centre dans laquelle l'attention est soutenue par un stimulus. dans la partie positive, cela se traduit par une expérience de plaisir, de satisfaction ou d'attraction et dans la partie négative, de désagrément, dégoût ou répulsion.

partie instinctive : la partie d’un centre qui fonctionne de la manière la plus automatique et satisfait les besoins primaires de ce centre.

partie mécanique : les parties motrices et instinctives d’un centre.

partie motrice : la partie d’un centre qui fonctionne automatiquement sans attention mais qui dispose d’une direction externe supérieure à celle de la partie instinctive. il est souvent possible de la considérer comme la partie qui utilise ou manipule le matériel fourni par la partie instinctive.

peur : un trait qui se fonde sur des sentiments d’insécurité et d’impuissance. il se manifeste généralement comme timidité d’action et préoccupation excessive au sujet de conséquences potentiellement néfastes ou dangereuses.

photographie : une observation de manifestion mécanique, faite soit par soi-même ou donnée par un autre étudiant. l’important est de se voir soi-même plus objectivement comme si l’on regardait un cliché photographique. (2) faire une telle observation et, lorsqu’il s’agit d’un autre étudiant, la partager avec lui.

pouvoir : un trait qui se caractérise par un souci de contrôle, direction ou influence sur l’activité des autres. les gens dotés de ce trait sont généralement extravertis et ont tendance à manipuler et à utiliser une approche politique.

premier état : l’état de conscience connu habituellement sous le nom de sommeil.

première force : la force ou l’élément qui initie un changement ou une action.

première ligne de travail : efforts visant à promouvoir son éveil personnel ; travail sur soi-même.

quatre centres inférieurs : les centres instinctif, moteur, émotionnel et intellectuel.

quatrième état : la voie de l’éveil pratiquée par georges gurdjieff, p. d ouspensky et leurs élèves et successeurs, parmi lesquels robert burton.

quatrième état : un état de conscience supérieur dans lequel une personne peut être simultanément objective envers elle-même et le monde qui l’entoure. cet état est associé au fonctionnement du centre intellectuel supérieur.

rappel de soi : p. d ouspensky le décrit comme la pratique qui consiste à ramener le sens de sa propre présence ou existence dans le moment, à être conscient de soi-même ainsi de ce dont on fait l’expérience ou ce qu’on est en train de faire. robert burton a fait du rappel de soi l’idée centrale de son enseignement et parle de disciplines telles que séparation, attention divisée et effort à être présent comme dimensions du rappel de soi.

rayon de création : une représentation de l’univers comprenant des mondes de niveaux inférieurs contenus dans des mondes de niveaux supérieurs. le rayon de création commence par l’absolu et se termine par la terre et la lune. il est fait référence aux mondes inférieurs (ou intérieurs) à l’absolu par les nombres 3, 6, 12, 24, 48 et 96, qui reflètent l’augmentation de complexité et de mécanicité d’existence de chaque monde successif.

reine : la partie émotionnelle d'un centre.

relativité : la pratique qui consiste à considérer un évènement ou une autre personne de différents points de vue. c’est l’opposé de l’identification dans laquelle toute son attention est happée par un seul point de vue.

réunions : les réunions régulières des membres de la fellowship of friends au cours desquelles ils parlent des idées du système et de la manière dont elles s’appliquent aux efforts à s’éveiller de ses membres. une réunion est généralement dirigée par un membre relativement ancien qui invite des questions auxquelles tous ceux qui sont présents répondent en donnant des points de vue intitulés “ angles de pensée ”.

roi de carreaux : la partie intellectuelle du centre intellectuel. c’est le siège d’une pensée logique et intentionnelle dirigée vers un but spécifique.

roi de coeur : la partie intellectuelle du centre émotionnel. on y fait référence comme à la passerelle vers les centres supérieurs parce qu’il peut, s’il est éduqué correctement, faire l’expérience de la vie d’une manière non littérale et symbolique proche de l’expérience du centre émotionnel supérieur.

roi : la partie intellectuelle d'un centre.

seconde force : la force ou l’élément qui sert de pendule à la première force dans le sens qu’elle lui fait opposition ou que la première force agit sur elle.

seconde ligne de travail : les efforts réalisés pour aider d’autres membres d’une école, le travail avec d’autres étudiants.

séparation : la pratique qui consiste à maintenir le sens de son soi comme étant séparé de ses actions, de son environnement ou de ses expériences, l’aspect du rappel de soi qui implique un détachement de ses expériences d’une partie de son attention et l’utilisation de cette dernière pour être conscient de ce qui, en soi, enregistre ou a conscience de ces expériences. ce terme vise à porter l’attention sur le fait que la partie qui enregistre l’expérience n’est pas directement impliquée ni affectée par cette dernière.

soi, le : centres supérieurs, spécifiquement du point de vue de leur indépendance envers quoi que ce soit qui leur est externe.

souffrance inutile : une souffrance qu’un comportement plus intelligent pourrait éviter ; c’est par exemple la souffrance qui découle de l’imagination ou de l’identification et qui ne se produirait pas dans des états supérieurs de conscience.

souffrance volontaire : la pratique qui consiste à créer pour soi-même une souffrance ou une gêne relativement légère afin d’interrompre son état habituel et de se souvenir de se rappeler soi-même.

système, le : les idées de georges gurdjieff, particulièrement telles qu’elles sont exposées par p.d ouspensky et ses successeurs principaux.

tampon : un mécanisme psychologique qui empêche de faire l'expérience de la réalité du moment présent et de voir sa véritable condition mécanique ; il s'agit en particulier du mécanisme qui permet à la fausse personnalité de protéger son idée imaginaire de soi-même. tamponner : utiliser un tampon, comme dans l'expression “ tamponner une situation désagréable ”.

tous les centres que nous venons de décrire sont représentés dans un jeu de cartes. chaque couleur représente un centre : les trèfles, le centre instinctif, les piques, le centre moteur, les cœurs, le centre émotionnel et les carreaux, le centre intellectuel. les cartes à face représentent les parties : les valets représentent les parties mécaniques, les reines, les parties émotionnelles et les rois, les parties intellectuelles. les cartes numérotées représentent les subdivisions de ces parties : le huit, neuf et dix représentent respectivement les parties mécanique, émotionnelle et intellectuelle des rois, le cinq, six et sept les parties mécanique, émotionnelle et intellectuelle des reines, et les deux, trois et quatre, les parties correspondantes des valets. l'as représente l'ensemble d'un centre, considéré comme unité.

trait : attitude fondamentale sur soi-même et sur sa relation au monde, développée dans la personnalité, ainsi que tous les mécanismes psychologiques nécessaires pour supporter et exprimer ces attitudes. dans l’enseignement de robert burton, les traits principaux sont les suivants : vanité, pouvoir, dominance, non-existence, avidité, vagabond, peur, naïveté, entêtement et lunatique. pour chaque personne, l’un de ces traits constitue son trait principal, un ou deux autres s’expriment de manière prononcée et il existe des traces des autres.

trait principal : le trait ou faiblesse, qu'une personne exprime de manière la plus prononcée. en tant que point central de la fausse personnalité, il détermine de manière fondamentale comment les gens se considèrent et voient le monde, et il influence pratiquement toutes leurs actions. les autres traits appartenant à la personnalité d'une personne supportent le trait principal et permettent de le tamponner.

transformation de la souffrance : la pratique qui consiste à se séparer de la souffrance et à en faire l’expérience de telle manière qu’elle soit acceptée librement et sans négativité. sa plus haute expression implique l’activité des centres supérieurs et mène à l’expérience puissante d’une conscience accrue.

transformation des émotions négatives : la pratique qui consiste à transformer une émotion négative en émotion positive. elle commence par un effort à se séparer de l’émotion négative en ne l’exprimant pas ni en la justifiant puis implique de choisir intentionnellement de faire l’expérience de la cause de l’émotion négative d’une manière qui évoque la compréhension plutôt que la négativité. si l’on réagit par exemple négativement à une pluie torrentielle, on pourrait par exemple s’exercer à envisager cette pluie sous son rapport bénéfique.

travail correct des centres : la condition dans laquelle chaque centre et chaque partie de chaque centre répond seulement aux stimuli qui lui sont appropriés, par contraste avec le mauvais travail des centres.

travail incorrect des centres : la condition dans laquelle les quatre centres inférieurs et leurs subdivisions respectives réagissent par habitude aux stimuli de manière qui ne leur correspond pas. citons comme exemple devenir émotionnel lorsqu’on fait ses comptes, répondre de manière logique à une personne en détresse émotionnellement, et gesticuler ou se sentir mal lorsqu’on fait l’expérience d’émotions déplaisantes. un tel travail incorrect constitue l’état habituel de l’humanité.

travail, le : (1) dans la quatrième voie, ce mot s’utilise souvent pour faire référence spécifiquement aux efforts qu’une personne fait pour élever son niveau d’être dans sa lutte pour s’éveiller. (2) lorsque ce mot est en majuscules, le travail fait référence au mouvement gurdjieff-ouspensky dans son ensemble.

triade : une combinaison dans un certain lieu et à un certain moment de trois forces de différents niveaux dans le rayon de création.

troisième état : un état de conscience, induit par les efforts sur le rappel de soi, dans lequel un homme se sépare de sa personnalité et s’observe lui-même de manière objective. il se caractérise par la conscience de soi-même et une absence d’identification et d’imagination, mais ne permet pas d’être complètement objectif au sujet du monde extérieur.

troisième force : la force ou l’élément dont la présence permet à la tension entre la première et la seconde force d’être résolue.

troisième ligne de travail : les efforts réalisés pour servir son maître, son école, les êtres conscients ou le travail sur l’éveil en général.

type corporel humain : un système, décrit par rodney collin et développé par robert burton, qui classifie toutes les machines humaines selon sept types humains essentiels. ce système relie le cosmos individuel d'un individu à celui du système solaire en établissant un lien entre les glandes endocrines du corps humain et les corps célestes visibles du système solaire qui donnent leur nom aux types qu'ils influencent. typiquement, les caractéristiques physiques et psychologiques d'un individu peuvent se décrire comme une combinaison de deux types, qui se suivent de manière progressive spécifique. cette progression, connue également sous le nom de “ circulation de types ”, commence par le type lunaire, suivi du vénusien, du mercuriel, du saturnien, du martial et du jovial avant de rejoindre le type lunaire. le septième type, le solaire, est indépendant de cette progression et peut se combiner à n'importe quel autre type. la progression des types peut s'observer également dans le développement chez un individu, des caractéristiques du type suivant qui lui permettent d'équilibrer ou de minimiser certaines faiblesses inhérentes au type précédent. on peut consulter les ouvrages (non traduits à ce jour) the theory of celestial influence de rodney collin ou human types de susan zannos pour obtenir des descriptions plus complètes de ces types.

une personne qui a accumulé de l'expérience dans un certain domaine, par opposition à quelqu'un qui n'en aurait qu'une connaissance théorique, est considérée comme ayant de l'être dans ce domaine. ceux qui ont de l'être dans le domaine culinaire, par exemple, font plus que simplement suivre une recette ; ils s’impliquent de diverses manières dans la préparation des mets et le font donc de manière plus créative.

vagabond : un trait caractérisé par une incapacité à valoriser quoi que ce soit de physique et de psychologique. pour quelqu’un qui a un trait de vagabond, rien n’a vraiment d’importance et cela ne vaut donc pas la peine de s’exciter ; il vaut mieux prendre les choses comme elles viennent.

valet de coeur : (1) la partie mécanique du centre émotionnel. les émotions du valet de coeur se produisent sans effort ni attention ; elles sont superficielles. citons comme exemple les salutations, les cartes de voeux et les émotions ressenties dans une foule. (2) un centre de gravité : les gens centrés dans le valet de coeur ont tendance à être régis par ce qui leur plait et ce qui ne leur plait pas.

valet : la partie mécanique d'un centre.

vanité : un trait caractérisé par l’égocentrisme et concerné en particulier par la façon dont on apparaît aux autres. il peut se manifester intérieurement comme apitoiement sur soi ou auto-dépréciation et extérieurement dans la tentative d’attirer l’attention d’autrui.

vérifier : se convaincre soi-même de la vérité des idées du système par le biais d’une expérience personnelle directe. l’idée est qu’une activité intellectuelle ne suffit pas.

vraie personnalité : la personnalité qui se base sur la compréhension de son essence et des besoins du travail, et qui sert et stimule par conséquent son essence et le travail, au contraire de la fausse personnalité, qui contradit les besoins réelles de son essence et du travail.

a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
q
r
s
t
u
v
w
x
y
z

 

contacts et recommandations bienveillantes