Une corde sonore est un nombre qui chante

Timbre :C'est la présence des diverses harmoniques dans un son qui caractérise le timbre. Ainsi une flûte offre une prédominance au son fondamental, etneutralise les harmoniques supérieures, lesquelles font la richesse d'un son fe clarinette, qui a pour particularité, d'abstraire les harmoniques pairs. Un son de hautbois sera plus riches en harmoniques que du son fondamental. Les appareils enregistrent jusqu'à 40 harmoniques. L'ancienne science de la musique chinoise enregistrait jusqu'à 49 harmoniques d'un son.

précedent

 

Un son musical a un sens. Il est intentionnel, même s'il a un caractère d'essence des sons naturels. L'activité de l'oreille reste identique. Ce qui est autre, est l'activité de la conscience qui réfléchit l'activité de l'oreille. Si l'oreille enregistre un moteur, l'individu prendra conscience d'un mode extérieur, recréant, le temps de son action, une conscience spatio-temporelle autre.

L'audition musicale libère les forces d'imagination, et, présentant tous les caractères de l'activité représentative et symbolique de l'être humain, renvoie à des expériences cinétiques ou posturales, éveille des résonnances émotionnelles et spirituelles, crée un temps et un espace qui lui est propre, en même temps que l'individu est sollicité par un décryptage d'un sens, lié étroitement aux intentions créatrices et aux fonctions symboliques universelles.

 

Analyse de Fourier, méthode mathématique utilisée pour décomposer une fonction complexe en somme de fonctions périodiques.

Pour décrire la propagation de la chaleur, le mathématicien français Joseph Fourier a introduit une méthode mathématique consistant à décomposer une fonction quelconque en une somme de fonctions sinusoïdales, d’amplitudes différentes et de longueurs d’onde harmoniques, c’est-à-dire des sous-multiples d’une même longueur d’onde dite fondamentale.

L’image concrète de cette méthode est donnée par la surface complexe d’un océan qu’on peut décrire comme résultant de la composition de vagues (les fonctions sinusoïdales), de hauteurs (les amplitudes) et de distances entre vagues (les longueurs d’onde) différentes.

Cette méthode qui permet aussi de représenter une fonction discontinue par une somme d'une infinité de fonctions continues (série de Fourier) a d'abord été rejetée par les mathématiciens de l'époque que cette idée choquait. La rigueur mathématique de la méthode de Fourier a finalement été démontrée par le physicien Josiah Gibbs en 1899.

L’intérêt des séries de Fourier réside principalement dans leur application à la résolution des équations complexes qui régissent l’évolution de nombreux systèmes physiques. Elles peuvent aussi bien être appliquées à une fonction analytique qu’à une fonction connue numériquement.

Dans ce dernier cas, on utilise des algorithmes dits de transformée de Fourier rapide (FFT : Fast Fourier Transform). L’analyse de Fourier est d’une telle richesse qu’elle est devenue un outil indispensable de la physique actuelle et tout particulièrement de la physique des particules. Elle permet, entre autres, de comprendre la décomposition et la diffraction des ondes électromagnétiques, comme la lumière visible. Appliquée à la diffraction des rayons X, elle a permis notamment la découverte de la structure en double hélice des molécules d’ADN (voir cristallographie).

Elle est applicable plus généralement dans tous les domaines faisant intervenir des ondes et notamment dans le cas de la décomposition d’un son quelconque en une somme de sons purs.

En éliminant certaines sinusoïdes, donc certaines longueurs d’onde ou certaines fréquences (la fréquence étant l’inverse de la longueur d’onde), on peut ainsi filtrer un son (ou une image) du bruit de fond.

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Le mouvement vibratoire (ou mouvement oscillatoire) est fondamental en physique, et peut être trouvé sous les formes les plus variées : mouvement d’un pendule ou d’un poids suspendu à un ressort, mouvement des atomes à l’intérieur d’un solide ou d’une molécule, ou encore déplacement des électrons dans une antenne émettrice ou réceptrice d’ondes électromagnétiques. Dans ce dernier cas, le mouvement vibratoire est à l’origine de phénomènes ondulatoires : pour une onde électromagnétique, c’est l’amplitude du champ électrique qui est variable dans le temps et dans l’espace.

Enfin, une vibration acoustique est une onde de pression qui se propage . Cette onde de pression peut être créée soit par la vibration d’une colonne d’air (c’est le principe des orgues) ou par la vibration d’une corde (c’est le principe du violon). [son]

 

Par définition, le mouvement de vibration est périodique : la description mathématique décompose ce mouvement en une somme de fonctions sinusoïdales (analyse de Fourier). La fréquence de vibration indique le nombre de va-et-vient effectués par unité de temps. Dans l’exemple du pendule simple, le mouvement d’oscillation est lent ; l’usage du terme de vibration est en général réservé à des fréquences plus élevées, comme les vibrations du réseau cristallin dans un solide, les vibrations sonores ou électromagnétiques.

 

intervalle différence de hauteur entre deux notes de musique. L'intervalle se calcule toujours notes incluses.

On distingue les intervalles simples : unisson, seconde, tierce, quarte, quinte, sixte, septième et octave, des intervalles redoublés, qui dépassent l'octave : neuvième, onzième, treizième etc.

Les intervalles sont classés en intervalles justes, conformes à la résonance naturelle, l'octave, la quinte et la quarte, et en intervalles majeurs ou mineurs. Les mineurs comprennent un demi-ton chromatique de moins que le même intervalle majeur. Tous les intervalles peuvent être augmentés ou diminués.

La quarte augmentée, appelée triton (par exemple do / fa#) fut qualifiée de « très dissonante » et longtemps proscrite des compositions musicales. À l'époque médiévale, le triton reçut le surnom de diabolus in musica (« diable en musique ») ; il fut accepté ultérieurement. Brahms l'affectionnait particulièrement. Les intervalles sont ascendants ou descendants, selon que le deuxième son émis est plus aigu ou plus grave que le premier.

L'intervalle est appelé mélodique si les sons qui le composent s'entendent successivement ; lorsqu'il y a simultanéité de sons, l'intervalle est dit harmonique. Les intervalles sont soit diatoniques (par exemple do / ré) soit chromatiques (par exemple do / do#). L'intervalle a subi des modifications suivant les systèmes musicaux en vigueur à telle ou telle époque. Actuellement, la distance minimale entre deux sons est de plus en plus affinée.

Une éducation sévère de l'oreille devient nécessaire pour percevoir les quarts et les huitièmes de seconde. Néanmoins, ces infiniment petits existent depuis longtemps dans la musique extra-européenne. On trouve dans la musique occidentale contemporaine des exemples d'une telle micropolyphonie, par exemple dans l'œuvre de G. Ligeti intitulée Atmosphères (1961).

 

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