Nous observons peu à peu que tout converge vers un même modèle universel. Qu'il s'agisse des galaxies, du mode de l'énergie, du mouvement des étoiles ou des planètes, de la physique, ou encore de l'observation de la nature, tout se résume en la courbe spirale.

Le son, l'électricité, la lumière, les mouvements chimiques, les parfums, en un mot toute l'échelle des vibrations se propage [click]. Par ailleurs comme nous l'observons sur ce tableau, le mouvement obéit à la loi de l'octave. Où que nous portions nos observation la loi est identique :

• notre oreille est faite pour percevoir des vibrations par seconde comprises entre 32 et 16384 à 32768 [click]
• notre oeil enregistre des vibrations dans une gamme beaucoup plus élevée, mais plus restreinte en même temps (entre 450 et 750 trillions de vibrations par seconde environ) [click]
• Les vibrations atomiques sont sur des échelles encore plus impressionnantes. [click] Qu'est devenue la matière et la prétendue réalité que nous lui attribuons sous prétexte qu'elle est perceptible à nos sens dans les échelles les plus basses ?

La plus haute expression de la réalité ne serait-elle pas plutôt dans les notes les plus hautes, celles où justement l'energie est la plus condensée ? C'est à dire dans le monde invisible.

La lumière, dans le sens général que la tradition, comme la physique lui attribue, correspond à l'ensemble de tous les modes vibratoires embrassant la spirale entière

En somme l'unité de la matière et de l'énergie s'impose, confirmée par la célèbre équation d'Einstein E = MC2. Il n'y a plus, dès lors, à étudier des énergies distinctes mas des phases variées de l'énergie unitaire dans son mouvement de transmutation.

Les lois que l'on observe de la façon la plus simple et la plus exacte au niveau de l'harmonie musicale se retrouvent dans les gammes des autres niveaux vibratoires, chaque octave correspon à un dédoublement de la fréquence.

Remarquons qu'ainsi, comme il en a toujours été, l'Art et la Science véritable ne sont jamais en désaccord. Tous deux obéissent à la même loi du Nombre qui régit tout. Lon peut donc déjà supposer que l'art musical, loin d'être arbitraire, repose sur les lois biologiques et physiques les plus fondamentales, et qu'il se trouve en relation avec les Nombres qui sont en nous.

Entre deux nombres; dit D Néroman (reprenant Platon) il existe un intervalle, et cet intervalle se remplit à mesure que le Cosmos se développe. Mais les valeurs intermédiaires ,e s'établissent pas au hasard. Ce serait la négation même du Cosmos (mot introduit par Pythagore) qui selon sa racine signifie Ordre. La symbolique du nombre nous montre qu'entre le 1 et le 2, tout nouveau nombre intercalé entre eux est par essence même leur enfant comme leur intermédiaire. La loi cosmique veut qu'il soit une taille moyenne entre les deux conforme à la règle d'harmonie des octaves de vibrations. [click]