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L'ordre de succession des hexagrammes :
Si l'augmentation se poursuit indéfiniement, il y a sûrement une percée. C'est pourquoi vient ensuite l'hexagramme : La percée. La percée signifie la résolution.
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La connexion des hexagrammes entre eux :
La percée signifie la résolution. Le fort se tourne résolument contre le faible.
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Jugements annexés :
Dans les premiers temps, on nouait des cordelettes pour gouverner. Les saints hommes des époques ultérieures substituèrent à cet usage des documents écrits pour régir les différents fonctionnaires et surveiller les sujets. Ils tirèrent sans doute cette invention de l'hexagramme : la percée.
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Le jugement :
La percée. On doit résolument faire savoir la chose à la cour du roi. Elle doit être annoncée conformément à la vérité. Danger. On doit informer sa propre ville. Il n'est pas avantageux de recourir aux armes. Il est avantageux d'entreprendre quelque chose.
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Commentaire sur la décision :
La percée est la même chose que la résolution. Le ferme déloge résolument le malléable.
Fort et joyeux, c'est-à-dire résolu et harmonieux.
"On doit résolument faire savoir la chose à la cour du roi". Le faible repose sur cinq traits durs.
"Une annonce conforme à la vérité s'accompagne de danger". Mais ce danger conduit à la lumière.
"On doit informer sa propre ville. Il n'est pas avantageux de recourir aux armes". Ce que l'on porte haut tourne au néant.
"Il est avantageux d'entreprendre quelque chose", car les fermes croissent et mènent à bonne fin.
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L'image :
Le lac s'est élevé dans le ciel : image de la percée. Ainsi l'homme noble dispense la richesse au-dessous de lui et craint de se reposer sur sa vertu.
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Les traits :
Six en haut
Neuf à la cinquième place
Neuf à la quatrième place
Neuf à la troisème place
Neuf à la deuxième place
Neuf au commencement
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Neuf au commencement :
a) Puissance dans les orteils qui marchent en avant. Si l'on va et que l'on ne soit pas à la hauteur de l'affaire, on commet une faute.
b) Si l'on va sans être à la hauteur de l'affaire, c'est une faute.
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Neuf à la deuxième place :
a) Cri d'alarme. Armes le soir et la nuit. Ne crains rien.
b) Malgré les armes pas de crainte, parce qu'on a trouvé la voie du milieu.
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Neuf à la troisième place :
a) Etre puissant dans les os des joues apporte l'infortune. L'homme noble est fermement résolu. Il marche solitaire et rencontre la pluie. Il est arrosé et l'on murmure contre lui. Pas de blâme.
b) "L'homme noble est fermement résolu". Finalement, ce n'est pas une faute.
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Neuf à la quatrième place :
a) Il n'y a pas de peau sur les cuisses et la marche s'avère pénible. Si on se laissait conduire comme un mouton, la honte diminuerait. Mais si l'on entend ces paroles, on ne les croira pas.
b) "La marche s'avère pénible". La place n'est pas celle qui convient. "Si l'on entend ces paroles, on ne les croira pas". La compréhension n'est pas claire.
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Neuf à la cinquième place :
a) Face aux mauvaises herbes il faut une ferme résolution. La marche au milieu demeure exempte de blâme.
b) "La marche au milieu demeure exempte de blâme". Le milieu n'est pas encore dans la lumière.
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Six en haut :
a) Pas d'appel. A la fin vient l'infortune.
b) On ne doit pas finalement laisser s'éterniser l'absence d'appel.
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