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axiomes, sentences, proverbes, réflexions
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autour des consultations du yi king

On va imaginer ensemble que les sages des temps anciens faisaient partie des temps anciens et surtout d'un pays lointain, ainsi on peut les trouver de manière nuageuse et idéale et non pas dans la vie !

On va rêver ensemble que les gurus mondains sont le ciel même et qu'ils sont là pour emmener l'humanité vers un monde meilleur... même si l''humanitéé est aussi faite pour réver que mmooi pour avoir unejambe de bois...

A part cela, l'esprit ouvert et l'âme libre, c'est beau d'être vivant, comme un reve défunt, le langage libéré des idiomes et des routes, c'est beau d'être céleste, de s'émerveiller toujours des initiations spontanées et réelles, si loin des dogmes et des chemins creux qui détruisent le chemin même que chacun de nous voit dans l'un, dans l'autre et dans le même comme une route et un sentier commun, ici, maintenant, toujours, partout, sans hâte, précipitation, tout de suite... Instant Karma chantait John Lennon...

Comme tout sourire adressé aux étoiles choisit le coeur de chacunn pour chapelle, le jeu, c'est pour nous, pour nos quêtes et nos rires, et nos découvertes intenses... d'éternité d'étreinte en étreinte d'éternité

 

Ecrits et récits autour des commentaires sur le traits des hexagrammes
les idées cosmiques sont accessibles par intuition immédiate aux saints hommes et aux sages qui sont en contact avec ces sphères supérieures. ces saints personnages sont capables d’intervenir de façon décisive dans les événements du monde. ainsi l’homme constitue avec le ciel le monde suprasensible des idées et, avec la terre, le monde corporel de la sphère visible.
le sage emprunte à ce tableau le modèle de la manière dont il doit se rendre intégralement fort en écartant consciemment tous les éléments vulgaires ou dégradants. il parvient ainsi à se rendre infatigable, qualité que l’on acquiert en limitant le champ de ses activités.

cependant il demeure fidèle à lui-même. il ne se laisse pas influencer par le succès ou l’échec extérieurs mais, fort et serein, il attend son heure.

plus d’un grand homme déjà s’est perdu parce que les masses accouraient vers lui et l’entraînaient dans leur sillage. l’ambition a détruit la pureté intérieure. mais les tentations ne causent pas d’atteinte à la vraie grandeur.

l’homme remarquable se trouve devant une double possibilité : ou bien prendre son essor et jouer un rôle déterminant dans la vie du monde, ou bien faire retraite et cultiver sa personnalité dans la quiétude : la voie du héros ou celle du saint caché. il n’y a pas de règle générale pour décider de la voie juste. celui qui se trouve dans une telle situation doit décider librement suivant la loi la plus intime de sa nature. s’il agit d’une manière entièrement sincère et conséquente, il trouve la voie qui lui convient, et cette voie est pour lui bonne et sans reproche.

confucius a dit : les choses qui sont consonantes vibrent ensemble. les choses qui ont entre elles des affinités dans leur essence intime se recherchent mutuellement. l’eau coule vers ce qui est humide, le feu se tourne vers ce qui est sec. les nuages (haleine de l’air) suivent le dragon, le vent (haleine de la terre) suit le tigre. ainsi le sage s’élève et tous les êtres tournent les yeux vers lui. ce qui naît du ciel se sent apparenté aux choses d’en haut. ce qui naît de la terre se sent apparenté aux choses d’en bas. chacun suit son espèce.

lorsqu’un homme veut s’élever si haut qu’il perd le contact avec les autres hommes, il devient isolé et cela le conduit fatalement à l’échec. il y a là une mise en garde contre une aspiration titanesque qui va au-delà de ses propres forces. la conséquence en serait une chute brutale et profonde.

s’il sait adopter une attitude d’acceptation à l’égard du destin, il est assuré de trouver une direction correspondante. l’homme noble se laisse guider. il ne va pas de l’avant en aveugle, mais se laisse enseigner par les circonstances ce qui est exigé de lui, et il suit ces directives du destin.
ainsi l’homme noble rend son caractère vaste, solide, endurant, de manière à être capable de porter et de supporter les hommes et les choses.
le ciel a pour symbole le cercle, et la terre, le carré. ainsi la forme carrée est l’attribut fondamental de la terre.
la nature, engendre les êtres sans fausseté ; c’est là sa rectitude. elle est paisible et calme ; c’est ainsi qu’elle est carrée. elle ne refuse à aucun être de le supporter ; c’est là sa grandeur. c’est pourquoi elle atteint sans artifice et sans dessein particulier ce qui est bien en toute chose. quant à l’homme, il parvient à la suprême sagesse lorsque toutes ses actions se révèlent aussi aisées à comprendre d’elles-mêmes que l’est la nature.
quand un homme est affranchi de la vanité, il est capable de dissimuler ses traits de manière à ne pas attirer prématurément l’attention sur lui. il peut ainsi mûrir en paix.
c’est un signe de clarté intérieure que de se déterminer à accomplir le premier pas, même si une telle démarche comporte une certaine abnégation.
on ne doit pas vouloir à tout prix venir à bout d’une entreprise importante, car une telle affaire ne réussit que lorsqu’on jouit déjà de la confiance générale.
la voie à suivre pour le développement du caractère est la profondeur, le sérieux qui ne néglige rien.
il est doté de la supériorité et de la robustesse intérieures qui le rendent capable de supporter les lacunes de la folie humaine.
un homme faible, inexpérimenté qui fait des efforts pour s’élever oublie facilement sa propre individualité quand il voit à un niveau supérieur une personnalité puissante qu’il imite servilement.
un homme expérimenté qui cherche l’instruction d’une manière enfantine et dépourvue de prétention agit correctement, car quiconque, libre de toute arrogance se place sous l’autorité d’un maître sera certainement favorisé.
tous les êtres ont besoin de la nourriture d’en haut. mais les aliments sont administrés en leur temps, qu’il faut attendre.
le consultant a devant lui un danger qui doit être surmonté. la faiblesse et l’impatience sont impuissantes. seul celui qui est fort viendra à bout de son destin.
quand les nuages montent dans le ciel, c’est le signe qu’il va pleuvoir. il ne reste alors plus rien à faire que d’attendre que la pluie tombe. il en est de même dans la vie quand un destin se prépare. lorsque les temps ne sont pas encore accomplis, on ne doit pas se mettre en souci et s’efforcer de façonner l’avenir par son activité et son intervention propres, mais il convient de rassembler paisiblement ses forces en mangeant et en buvant, pour ce qui concerne l’esprit. le destin vient de lui-même et alors on est prêt.
celui qui demeure alors dans un état d’abandon parviendra à ce qu’à la fin tout aille bien pour lui. tous les médisants finiront par se taire si on ne leur fait pas le plaisir de leur répliquer par des propos offensants.
lorsqu’on ne peut ni avancer, ni reculer. que toute retraite est coupée, comme si l’on était dans un trou. il n’est alors que de tenir bon et de laisser le destin suivre son cours. ce calme, qui empêche le dommage de s’aggraver encore par une action personnelle, est le seul moyen de sortir du trou périlleux.
on ne peut tout atteindre d’un seul coup.
même les changements heureux se présentent souvent sous une forme qui paraît étrange au premier abord.
d’un autre coté, il faut, en temps de troubles, éviter de « traverser les grandes eaux », c’est-à-dire d’entamer des entreprises périlleuses, car elles exigent pour réussir une union concertée des forces. le conflit paralyse la force et l’empêche de vaincre le danger au-dehors.
dans un combat contre un adversaire supérieur, la retraite n’est pas déshonorante. lorsqu’on se retire à temps on évite les conséquences fâcheuses. si, mû par un faux sentiment de l’honneur, on provoquait une lutte inégale, on s’attirerait soi-même le malheur.
seul un peuple économiquement puissant peut constituer une force guerrière considérable. on doit donc cultiver la puissance en favorisant les relations économiques dans le peuple.
lorsqu’on se trouve en face d’un ennemi supérieur avec lequel le combat est sans espoir, une retraite en bon ordre est l’unique attitude juste, car elle préserve l’armée du dommage et de la désintégration. ce n’est nullement un signe de courage ou de force que de vouloir engager à tout prix un combat sans espoir.
devenir un centre pour l’union des hommes est une affaire grave et lourde de responsabilités. cela exige de la grandeur intérieure, de la logique et de la force. c’est pourquoi celui qui veut unir les autres autour de lui doit s’éprouver lui-même pour savoir s’il est à la hauteur de la situation. mais celui qui recherche l’union avec autrui en arriviste importun ne suit pas le sentier de l’homme noble qui conserve sa dignité et il ne fait que s’avilir.

victoire et défaite

pour vaincre ses ennemis, 5 éléments sont nécessaires à un général:
-savoir s'il peut combattre et quand il faut cesser.
-savoir s'il peut engager peu ou beaucoup.
-savoir gré aux simples soldats autant qu'aux officiers.
-savoir mettre à profit toutes les circonstances.
-savoir que le souverain approuve tout ce qui est fait pour son service et sa gloire.

un gouvernement peut ruiner son armée de 3 façons:
-ordonner une attaque ou une retraite au mauvais moment.
-gérer les affaires militaires sans rien y connaître.
-prendre le rôle du général sans rien comprendre à la stratégie.
en connaissant bien l'ennemi ainsi que soi-même on est sûr de gagner des centaines de batailles sans risque.
en se connaissant, mais en ignorant l'ennemi on a plus qu'une chance sur deux de gagner.
en ne connaissant ni l'état de ses forces ni celles de l'ennemi la défaite est assurée.

les 36 stratagèmes -art de la guerre

sans commencement juste, il n’y a pas de juste fin.
se sentir libre d’avancer ou de reculer. c’est là chose bonne et intelligente, que de ne vouloir rien obtenir par la contrainte et la violence et, conformément à la nature des choses, cela apporte la fortune.
la puissance de la vérité dépouillée d’intérêt propre cause une telle impression que les efforts parviennent heureusement à leur but et que tout danger d’effusion de sang et d’angoisse s’évanouit.
chez le partenaire le plus faible, la loyauté se traduit par du dévouement, et chez le plus fort, par de la fidélité sans défaillance. cette façon mutuelle de se compléter conduit à la vraie richesse qui se manifeste comme telle en ce qu’on ne la garde pas égoïstement pour soi, mais qu’on la possède en commun avec son prochain. joie partagée, joie redoublée.
il faut savoir se contenter du résultat obtenu. s’avancer plus loin avant que le temps n’en soit venu apporterait l’infortune.
lorsque quelqu’un ne peut se satisfaire d’une situation modeste parce qu’il veut, par sa démarche, sortir de sa condition basse et misérable et non accomplir une œuvre de valeur, s’il atteint son but, il devient fatalement arrogant et épris de faste. c’est pourquoi son progrès porte les stigmates du blâme.
quand dans la société, les bons occupent une place centrale et tiennent les rênes du pouvoir, les méchants eux-mêmes passent sous leur influence et s’améliorent. quand dans l’homme règne l’esprit qui vient du ciel, la nature animale elle-même passe sous son influence et trouve la place qui est la sienne.

en changeant ce qu'il connait du monde, l'homme change le monde qu'il connait.
en changeant le monde dans lequel il vit, l'homme se change lui-même. (bobszansky, biologiste)

et si c'était en se changeant lui-même que l'être humain devient capable de comprendre l'immuable ordre des choses?

 

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